Wizzboy avait une sortie scolaire hier. On s’est donc retrouvé sur le parking près de l’école, à des heures indues, au milieu d’une foule de gamins excités, de parents pas réveillés et d’institutrices déjà fatiguées. Après plusieurs tentatives ratées pour mettre sa classe en rang, les gamins rebondissant partout en poussant des cris suraigus de joie, la maîtresse de Wizzboy a dû se rendre à l’évidence: il en manquait un certain nombre. Cette pauvre femme, déjà épuisée par l’idée de passer la journée sur une barque (ils ont visité des marais), au milieu de son troupeau d’élèves remuant, a alors demandé:

Et non, elle ne demandait pas aux présents de dénoncer les absents, mais bien à ceux qui n’étaient pas là de lever la main. Ça n’a pas fonctionné. La petite M. a même dû répéter plusieurs fois que malgré les affirmations des autres, elle était bien là. T. a tenu à rassurer la maîtresse aussi, une bonne vingtaine de fois, il n’était pas absent. Les enfants se regardaient, attendant eux aussi que les absents se manifestent. Et là, j’ai été très fière de Wizzboy: il a ri. Pas méchamment, et suffisamment discrètement pour ne pas se faire remarquer de l’instit (c’est bizarrement le petit chouchou, sage comme une image en classe, on n’a jamais compris…), mais il a trouvé ça amusant, lui aussi!