Cette semaine Ma’ a choisi poésie…ahaha. Ce qui est amusant, c’est que ça l’a plongée elle-même dans des abîmes de perplexité. Je suis allée voir. J’ai aussi regardé ce qu’avait mis Carrie et d’autres. Il y a plein de sublimes photos, de fleur, de nature, c’est très poétique…mais voilà pour une fois, j’ai eu de suite une idée en découvrant le thème. Une poésie donc. Attention, je vais casser l’ambiance, je précise de suite, je pleure comme une madeleine sur mon iPad.

C’est un sonnet, j’ai habilement caché une partie du titre, puisqu’il y a mon prénom. La photo n’est pas nette (du tout). C’est moi qui l’ai prise, pas Marichéri, mais on voit la signature: Papy. Ce poème a été écrit par mon grand père, qui en a fait un pour chacun de ses petits enfants. Il a beaucoup écrit, et rempli des cahiers entiers. Il avait entrepris de raconter l’histoire de Bordeaux en alexandrins. Ce sonnet me suit de maison en maison. On l’a encadré et accroché au mur dans notre deuxième maison irlandaise, le jour de l’enterrement de mon Papy. Vivre à l’étranger, c’est ça aussi. Ne pas être là. C’est un choix certes, mais aussi une contrainte, un énervement, un manque, une frustration… Et parfois lâchement, c’est un soulagement. Parce que mes derniers souvenirs de mon Papy remontent à quelques mois avant d’encadrer ce poème. Il était encore assez en forme pour faire le long voyage jusqu’en Irlande. Il m’a fait pleuré ce jour-là, en me disant à quel point il était heureux d’être là, parce qu’il ne pensait pas qu’il aurait le temps de voir l’un de nous se marier. Il savait aussi qu’il y avait son premier arrière petit fils en préparation, et il en était tout content. L’Ado porte son prénom en troisième. Mon Papy a dansé avec moi et ma meringue le soir de mon mariage, doucement, tendrement à petits pas.
Je n’étais pas là pour lui dire au revoir. De toute façon, il ne s’en serait pas rendu compte. Mais le sonnet écrit par mon Papy est posé sur ma table de nuit aujourd’hui. Je le vois tous les jours en me levant et en me couchant. Dans le cadre, il y a aussi un pétale de rose sèché, qu’on ne voit pas bien sur la photo (que j’ai vraiment ratée). Peut-être qu’un jour je vous en parlerai, si je vous raconte ma Mamie…Vivre à l’étranger, c’est ne pas être là, mais ce n’est pas oublier.
T’as gagne. Mes yeux sont remplis de larme.
J’étais tres attachée a mon grand père, maternel . Juste des photos, videos et une vieille cassette ou l’on entend sa voix.
L’éloignement a du bon et du mauvais comme tu dis…..
xoxo
J’aimeJ’aime
Désolée… je t’avoue que j’étais en larmes en écrivant, alors que je ne m’y attendais pas.
J’aimeAimé par 1 personne
Ca reflète notre émotion du moment; a fleur de peau ❤ ❤
xoxo
J’aimeAimé par 1 personne
Très tendre ! Un beau souvenir
avec le sourire
J’aimeJ’aime
Merci
J’aimeJ’aime
❤
J’aimeAimé par 1 personne
Beaucoup d’émotion se dégage de ton message, merci pour ce partage et très très bel hommage à ton Grand-Père.
Bon week-end ; bises – Nicole
J’aimeJ’aime
Merci, bon dimanche
J’aimeJ’aime
Ohlala ❤ ❤
(Tu m'as eu par traitrise, je m'attendais pas à ça moi… la photo me faisait penser à un vieux bureau d'écrivain, Victor Hugo ou je ne sais quel romantique…)
J’aimeJ’aime
Pour la photo, je l’ai posé sur un bureau portatif de notaire. Le clerc transportait ça (et c’est très lourd!) il y a de quoi ranger les papiers et tout le matériel pour écrire dedans. Le notaire (solicitor) passait avec dans les fermes pour régler les héritages, ventes…etc. On aime bien les vieilleries comme ça. 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
C’est le genre d’objet à chérir.. Je trouve ça très joli. xx
J’aimeJ’aime
Merci xx
J’aimeJ’aime
Larme à l’oeil, moi aussi…
J’aimeJ’aime
Désolée…
J’aimeJ’aime
c’est beau!
J’aimeAimé par 1 personne
Très touchant, un beau souvenir. Très poétique
J’aimeJ’aime
Merci
J’aimeJ’aime