Assez parler de nourriture, reparlons un peu de mes enfants (désolée, Sara!). L’école primaire de mes filles organisait hier une grande journée de motivation. Pour expliquer aux enfants qu’ils doivent faire de grands rêves et qu’ils réussiront tout ce qu’ils veulent…et toute cette sorte de chose. Bien sur, je trouve ça très bien, c’est la façon de faire pour convaincre les enfants qui me pose généralement problème. Je ne suis pas follement enthousiasmée par les activités proposées d’habitude : tressez votre propre fromage de chèvre, et vous deviendrez soudain un génie des maths….c’est peut être cynique, mais je reste persuadée que les enfants font plus de progrès en maths, en faisant des maths, même sous forme de jeux, avec de l’aide et des encouragements, qu’en fabriquant tous ensembles une pirogue en macramé en chantant youkaïdi youkaïda.
Bien sur, des activités adaptées en rapport avec le programme aident beaucoup. En Year 1, à 5 ans, Pré Ado allait en forêt, tous les vendredis, pour forest School ( ça fait un peu scout). Son instit l’a nommé leader d’un petit groupe et ça a complètement transformé mon petit garçon tout timide et effacé. Un peu trop d’ailleurs, il a des tendances dictatoriales depuis, et c’est mis en tête de faire marcher ses sœurs et la chatte en rang dans le jardin, mais il a pris confiance en lui et a effectivement fait des progrès fulgurent à l’école. C’était organisé par les enseignants, ça faisait parti d’un ensemble réfléchi d’activités pour aider les enfants. Malheureusement la plupart du temps, les instits confient leurs élèves à des intervenants extérieurs, au petit bonheur la chance, les activités tombent comme un cheveu sur la soupe, ça ne sert à rien!
Mais pour une fois, l’idée me plaisait beaucoup: l’école a reçu la visite d’une athlète paralympique, Wendy Smith qui a expliqué aux enfants que malgré tous les handicaps, en s’accrochant, on peut arriver à réaliser ses rêves. Mes filles étaient ravies de voir une célébrité de près, elles ont découvert qu’on peut jouer au basket en fauteuil roulant, elles se sont extasiées, ainsi que leurs petits camarades. La directrice a fait distribuer des ballons bleus, couleur de l’école, à tout le monde. Les enfants ont été invité à réfléchir aux progrès qu’ils pourraient faire et à les inscrire sur une petite étiquette accrochée au ballon. Toute l’école s’est retrouvée sur le terrain de foot pour un grand lâcher de ballons. Un succès complet, les enfants sont sortis de là à trois heures, très motivés.
Ça a marché même avec mes filles: l’une veut maintenant être lanceuse de ballon (même qu’elle est tellement forte, qu’elle peut lancer le sien jusqu’à la lune, easy peasy, facile) et l’autre espère progresser en line dancing (la danse des cow boys)….ahaha. On va plutôt faire les devoirs de maths.
Pom de Pin in Wonderland 
malgré les petits défauts (et effets secondaires), je trouve que c’est une très bonne idée !
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Je trouvais l’idée excellente, mais je ne crois pas que mes filles aient tout compris! C’était peut être plus indiqué pour les plus grands…
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Quelle différence avec notre système éducatif ! Je ne dis pas qu’il n’y a que du bon hein mais c’est comme mêmece genre de pensées positives que j’aimerai voir dans mon école !
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Ça et retrouver mon cerveau aussi !!!! ( rapport aux fautes du com précédent 😂😂)
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Bienvenue au club ! 🙂
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Je fais la cynique, mais j’essaie toujours de faire passer l’envie d’apprendre, de faire du ludique. Mais pas juste pour faire ludique, il faut qu’il y ait une valeur pédagogique. Et parfois, les instits refilent leur classe à des intervenants, sans qu’il n’y ait de valeur ajoutée! Ça m’énerve. Je passe un temps fou à tourner des jeux qui font réviser les conjugaisons dans la joie, et un instit va prendre une heure pour un café, parce qu’il a invité un clown en classe, et après, il reprend sa leçon, comme si de rien n’était. Je ne vois pas l’intérêt. Et je ne dis pas que tous font ça, au contraire, dans l’école de mes filles la directrice est très stricte avec ce genre de choses.
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Comme toujours, le meilleur cotoie le pire…
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Exactement!
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L’école a bien changé chez moi, et tant mieux. En rendez-vous d’orientation au collège, on m’a demandé ce que je voulais faire pour la suite de mes études. Ma réponse: des A levels, puis faire du théâtre. Réponse: du théâtre, ce n’est pas un vrai travail. C’est un passe-temps. réfléchis pour te trouver un vrai travail. Du coup, j’ai enseigné l’anglais aux français pendant des années, de la manière la plus théâtrale qui soit 🙂 Mais je regrette encore de ne pas avoir d’appui pour réaliser mes rêves.
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C’est toujours un peu comme ça en secondary! Mais en primaire, on multiplie les encouragements.
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Je trouve l’idée formidable !!!
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Ça m’a bien plus. Mais je crois que mes filles sont encore un peu trop jeune pour bien comprendre.
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Pour le coup, je trouve que ça montre vraiment la différence des « valeurs » pédagogiques ici (bon, je vais juste parler de la belgique mais est-ce si différent en france ? le barbare me dit que non…)… j’ai vraiment l’impression que le monde anglo saxon valorise les initiatives personnelles, le fait que quand on veut, on peut… je me sens bien plus proche de cette optique que d’un certain « attentisme » actuel… enfin voilà, c’était ma réflexion philosophique du jour… sinon, c’est très bien la country en ligne ^^
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C’est très dangereux! Une copine s’est fait un claquage en faisant du line dancing! Bon, c’était dans une soirée un peu arrosée, mais quand même…
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J’adore ces temoignages , cela ne coute que l’implication de celui qui le fait et c’est un excellent exemple !
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London 2012, la société mixte qui gérait les JO s’étaient engagée à cultiver une legacy et ce programme en fait partie.
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Oui tes filles je pense sont un peu jeunes pour comprendre l’effort et l’investissement nécessaire dans la vie afin de réaliser ses rêves en particulier lorsque l’on est handicapé mais cette capacité qu’a l’école anglaise à motiver les enfants est incroyable aujourd’hui mes 2 derniers avaient journée fête du livre donc on devait créer un déguisement à partir d’un personnage de livre, ils devaient créer un marque page, une histoire et lire celle-ci devant la classe ça pour le plus grand, le plus petit lui c’était déguisement, j’invente une histoire que les copains jouent, j’écoute des adultes raconter des livres. Et bien l’écart de connaissance (écriture, lecture, confiance en soi, créativité) entre un petit anglais et un petit français au même âge est saisissant! mais je suis fier mais frenchies ont eu un prix chacun…leurs efforts ont été récompensé. Tu sais il y a une autre chose qui m’a surprise les instits ici ne crient jamais et se font respecter.
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C’est vrai que je ne me suis fâchée qu’une seule fois en cours, et c’était à cause d’un petit français!
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Ils ont des méthodes par chansonnette (We are listening) pour les petits ou gestuelle (give me five) pour les grands qui font que dès que le bruit s’installe ils rétablissent le calme et la concentration rapidement sans jamais lever la voix c’est vraiment hyper reposant et même destressant pour les enfants et les grands.
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L’école de mes filles utilisent une petite clochette dans toutes les classes. J’y enseignais le français avant bébé 5, ça marche. Quand il y a trop d’agitation, on sonne la clochette.
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La différence est flagrante, et je préfère de loin celle que tu nous énumère aujourd’hui!! ^^
bisous
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Merci!
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Comme dans toute chose il y a à prendre et à laisser…
Tu as donc une future championne olympique de line dancing et une autre de lancer de ballon jusqu’à la lune (du côté de la nasa, ils cherchent peut-être ? )
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Je n’avais pas pensé à la NASA, très bonne idée, merci ! 🙂
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En tant qu’instit, je serai méga hyper intéressée par ces méthodes qui permettent de ne pas élever la voix parce que ras le bol de crier sur des élèves qui n’en n’ont rien à faire…
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Quand on agite la clochette, chez les petits (4 à 7 ans) les enfants doivent s’assoir en silence sur le tapis de lecture. Chez les grands, ils doivent juste s’assoir à leur place, en silence toujours. Si la première sonnerie ne marche pas (ça ne m’est jamais arrivé) on enleve 5 minutes de golden time et ainsi de suite. Le golden Time est une plage de temps variable le vendredi après-midi réservée à des jeux. Les enfants gagnent ou perdent des minutesde golden Times tout au long de la semaine.
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J’aime bien ce principe de Golden Time et de temps gagné ou perdu en fonction du comportement des élèves.
Merci pour ces partages d’activités ludiques plus ou moins pédagogiques qui ont au moins le mérite d’être mises en place ;-).
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You’re welcome!
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ça manque ce genre d’activités en France !!! Les enfants en tireront toujours quelque chose de bon … même si ça ne se voit pas de suite !! 😉
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Ce qui me rassure, c’est que ça leur a beaucoup plu. C’est déjà ça!
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Oh oui qu’elle différence avec le système français, souvent j’aimerais qu’il s’inspire un peu du système anglophone-saxon pour ce genre de choses, loin du verre à moitié plein, un peu de positivisme et de créativité feraient du bien à nos chérubins !
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La différente est surtout marquante en primaire, ce n’est pas du tout la même approche.
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