Cette semaine, je me suis retrouvée dans une boutique qui vend des bougies parfumées, de l’encens, des pierres et autres fumisteries babioles. Ce n’est pas ma faute, c’est bientôt Noël et je connais des gens très bien qui apprécient les bougies parfumées pour leur odeur, mais apparemment, c’est pas comme ça qu’on choisit. Parce que la vendeuse qui m’a sauté dessus pour “m’aider”, a voulu savoir à quoi étaient destinées ces malheureuses bougies. Ben, à brûler, j’imagine…mais non, je suis sotte, sourire indulgent de la vendeuse: ces bougies ne sont pas toutes pareilles, chacune a ses propriétés et donc, il faut savoir:

Pardon?!? La vendeuse, persuadée d’avoir à faire à une demeurée, m’a donc expliqué doctement qu’il faut choisir la bougie en fonction de l’énergie positive particulière dont a besoin la personne à qui l’offrir. Ahaha. Alors ça ne saute pas toujours aux yeux, mais je suis très logique et cartésienne, et surtout allergique aux bullshiteries dans ce genre. Attention, je ne juge pas ceux qui aiment les bougies parfumées, chacun ses vices (personnellement, je préfère le chocolat), mais cette vendeuse. Globalement, elle essaierait tout aussi bien de refiler des poireaux ou des clés à molette si elle était payée pour, mais là, elle prend des airs compassés de dinde constipée parce que j’ose ne pas m’extasier sur les vertus thérapeutiques de ce qui n’est rien de plus que du pot pourri dans de la cire. C’est joli, ça sent bon (parfois) mais la première qui ose encore me prendre de haut avec ses fumisteries néandertaliennes, je lui fais bouffer ses bougies et le Vidal par les oreilles. Non mais.