throwback Thursday thunder: sexisme et maths


Je m’étais déjà énervée sur la question en Angleterre, mais il faut se rendre à l’évidence, ce n’est pas mieux depuis qu’on a déménagé. Il se trouve que PrincesseChipie qui est assez à l’aise à l’école, particulièrement en math. Elle adore ça. Son instit quand on est arrivé en France, a demandé à me parler au bout d’une semaine: il était un peu perdu devant l’engouement mathématique de ma gamine. J’avais prévenu pourtant, mais j’ai bien compris au sourire entendu de la directrice qu’on ne m’avait pas tout à fait cru. Si, PrincesseChipie a vraiment fini tout le programme de math de primaire anglais à l’âge de 6 ans (et demi, il ne faut pas pousser non plus. Et le primaire commence à 4 ans en Angleterre, elle n’a pas fait ça d’un claquement de doigt non plus). Bon ça aurait aidé si ils avaient jeté un œil à son dossier, mais c’est vrai qu’il était en anglais et incompréhensible pour les non initiés tellement le système de notation britannique est peu clair. L’instit voulait savoir si on pouvait faire faire des tests à PrincesseChipie. J’ai dit non. Elle est très heureuse comme ça et elle a besoin de bosser le français…enfin, plus maintenant, ça lui a pris quelques semaines pour se mettre au niveau. Comparativement, comme c’était aussi le cas en Angleterre, elle est moins impressionnante en français qu’en math. Elle n’a rien contre écrire, elle préfère juste compter. Et bien, on a eu droit pratiquement mot pour mot aux mêmes réflexions sexistes ici que dans son école anglaise, sauf que ça vient de parents d’élèves cette fois. Je cite les deux du coup: heureusement qu’elle est bonne en français/anglais aussi, elle ne sera pas obligée de faire des maths plus tard. Pardon? Ben oui, elle ne sera pas obligée de faire math, elle pourra toujours choisir autre chose. Non mais ça va pas? Pourquoi elle ne ferait pas des maths? C’est quoi ce sexisme?

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Je ressors donc la même colère, puisque ce n’est la première fois qu’on est confronté à ce sexisme ordinaire. Le pire c’est quand ça vient des enseignants eux-mêmes (j’insiste, ça n’a pas été le cas dans son école française, c’est juste venu d’autres parents, de garçons d’ailleurs). Ça a commencé dans l’ancienne école avec PrincesseDiva. On s’inquiétait un peu parce que la pauvre gamine n’avait strictement aucune logique, alors que ses frères montraient déjà des facilités pour les maths dès le plus jeune âge (c’était une ruse dans le cas de L’Ado, ça lui est très vite passé). Réponse de l’institutrice (j’insiste, une institutrice): c’est normal, c’est une fille! Elle n’a pas besoin d’être douée en maths. Wtf?!? Parce que c’est une fille, c’est pas grave si elle ne sait pas compter jusqu’à 10 et vous n’allez pas faire l’effort de lui apprendre? Et les garçons, vous refusez aussi de leur apprendre à lire et écrire, parce qu’ils n’ont pas besoin d’être littéraires? Non mais ça va pas! Vous feriez mieux de changer de métier de suite, espèce de sexiste dégénérée. Je ne sais pas moi, un truc plus dans vos cordes, paillasson pour club de gentlemen ou peut être dame pipi au Miurfield Golf, qui refuse toujours d’accepter sur ses Greens des joueuses…en plus c’est pratique, pas besoin de savoir compter. Avec PrincesseChipie forcément, on est passé à la vitesse supérieure. Pas de soucis, elle s’en sort bien partout, elle aura le choix, ne vous inquiétez pas. Euh…je ne m’inquiète pas. Non, mais, elle est impressionnante en math d’accord, mais elle s’en sort très bien en tout, elle n’aura pas besoin d’être matheuse toute sa scolarité. Aaaaargh! Mais si elle veut faire des maths, elle?

C’est affolant. J’ai fait un bac C, c’était math et physique. On était 3 filles. Je pensais bêtement que les choses avaient évoluées depuis. C’est vrai que L’Ado a fait langues et littérature au 6th form, au lycée, et que c’était un chouïa plus féminin que masculin, mais pas de beaucoup. Je pensais bêtement qu’il devait y avoir plein de filles en maths et sciences maintenant, on n’est plus au moyen âge (je n’ai pas dit que j’étais au lycée il y a des siècles, c’est une image). Mais bon, j’ai vérifié par acquis de conscience. C’est raté. Visiblement, ça passe encore au lycée, toutes options confondues, on trouve 40% de filles dans les sections maths et sciences en Angleterre. Ça pourrait être mieux, mais au moins, il n’y a pas que trois égarées qui passent pour de dangereuses illuminées à être meilleures en maths que les garçons, (je ne dirais rien sur la physique par contre… j’ai toujours pensé que c’est malsain d’accrocher un ressort à un aimant en faisant des ondes devant une lampe ou un truc comme ça. De toutes façons, le prof n’était forcément qu’un triste pervert qui n’avait pas d’autres joies dans la vie que de terroriser de malheureuses molécules innocentes. Je sens que je m’éloigne du sujet…). Par contre, ça dégénère à l’université, où on ne trouve plus que 32 % de filles en science, math et technologie. Et c’est encore pire après, les femmes n’occupent que 12,8% des emplois dans ces filières…Ben, elles sont parties où les 40% du lycée, elles se sont évaporées? Ou elles sont tombées sur des connards sexites enseignants bien intentionnés qui leur ont dit que c’était pas grave d’aimer mes maths, elles pouvaient faire autre chose quand même.

Enfin bref, le prochain qui me dit que les filles n’ont pas besoin de faire des maths, même si elles aiment ça, et qu’elles peuvent très bien faire littérature quand même, je vais lui montrer à quel point je peux effectivement être douce et féminine avec des mots. En jurant comme un charretier. PrincesseChipie a largement le temps de se décider, mais ça sera selon ce qu’elle veut faire, pas à cause de clichés sexistes débiles.

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44 commentaires pour throwback Thursday thunder: sexisme et maths

  1. olivialebeon dit :

    J’ai un bac Scientifique spé math et on était à peu près autant de filles que de garçons si ça peut te rassurer !

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    • olivialebeon dit :

      Et à la fac, pareil devrais-je rajouter. En physique chimie.

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      • Laurence dit :

        Et moi j´ai aussi passé un bac C, nous devons avoir À peu près le même âge, nous étions autant de filles que de garcons. J´étais très bonne en maths et n´ai pas le souvenir d´avoir recu de remarques desobligeantes. Ma file est bien meilleure en maths qu´en langues et tout se basse bien aussi pour elle.

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      • pomdepin dit :

        Je n’ai eu aucune remarque désobligeante, au contraire, je crois qu’on nous a poussé à faire C. Avec le recul, j’ai l’impression que le lycée était bien content d’avoir trouvé 3 filles pour ne pas avoir une classe exclusivement masculine qui aurait fait désordre!

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    • pomdepin dit :

      Ça me rassure! On était 3 malheureuses égarées en C, il y avait plus de filles en D.

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  2. Je ne peux qu’approuver ta colère !
    Melle 3e suit une vague « option numérique », au collège… Une classe qui serait donc « plus scientifique »… Du coup, cette année, elles ne sont que 4 filles sur une classe d’une trentaine d’élèves, encore moins que l’an dernier car plusieurs ont laissé tomber pour faire un « truc de fille » ou parce qu’il y avait trop de garçons dans la classe !
    J’avais moi aussi naïvement crû qu’il y aurait du mieux au XXIe siècle… mais non, en 2018, trop pensent encore que les sciences, c’est pour les garçons alors que la littérature et les langues sont pour les filles… Et ça me désespère !
    (mais ma fille fera des maths si elle en a envie et je ne laisserai personne lui dire que ce n’est pas pour les filles.. en même temps, elle aurait du mal à le croire puisque… j’ai fait des maths ! )

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    • Corinne HIERRY dit :

      Garçon et filles ici ont fait « maths- Spé maths » au lycée. Il y avait plus de filles que de garçons dans leurs classes de terminale (c’était il y a moins de 10 ans). Par contre, après le bac, les filles ne vont pas forcément en scientifique?

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      • pomdepin dit :

        D’après les stats, les filles en science s’évaporent peu à peu…

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      • Joëlle dit :

        Bonjour, ce que tu dis me surprend. À la fac en France, en biologie et chimie, il y avait surtout des filles avec la mienne. Pareil maintenant pour son parcours de recherche aux U.S., les directeurs de labos sont plutôt des directrices, avec plus de filles que de garçons pour les seconder dans leur travail. Mais c’est vrai que la tendance s’inverse dans les sections “ingénieur”. La bataille de l’égalité se gagne centimètre carré par centimètre carré! (Et parent d’élève par parent d’élève aussi 😉)

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      • pomdepin dit :

        Ça fait plaisir à lire en tout cas!

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    • pomdepin dit :

      Quand les clichés viennent des enseignants eux mêmes, c’est encore plus désespérant. PrincesseChipie a le temps de se décider, mais j’espère bien que personne ne la découragera de faire math si elle veut.

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  3. Gisèle dit :

    Où se sont- elles évaporées? Elles se sont mariées ah ah je plaisante.
    Mon mari a fait une école de chimie il y a 40 ans, peu de filles. nous sommes allés à l’anniversaire de l’école il y a 3 ou 4 ans: plus de filles que de garçons; Bon, ça ne veut pas dire qu’elles exerceront dans cette filière mais c’est encourageant. Par contre, sa petite- fille, diagnostiguée  » à haut potentiel » et très bonne élève, veut faire littéraire.

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  4. nounoursptml dit :

    J’arrive depuis chez Ma 😉
    Ma 3ème qui est une pure matheuse comme l’un de ses frères (j’ai 4 matheux, mais 2 sont plus artistes) ne savait pas quoi faire comme études. Je lui ai suggéré de regarder du côté de ce qu’elle aime le plus : les maths, elle a donc choisi une école d’ingénieurs où elle pourra se spécialiser en maths, et effectivement, les filles ne sont qu’un tiers, elle vient de commencer… Personnellement, je n’ai jamais entendu de discours opposant maths/filles, pas parmi mes collègues (j’enseigne en primaire), ni de la part des profs de nos enfants (bon, le lycée fréquenté l’était à majorité par les filles, à mon époque, il était encore presque qu’un lycée de filles…) et parmi les discours des gens que je fréquente (parents, amis…), je ne l’ai jamais entendu non plus, alors que j’entends que certains métiers physiques ne sont pas pour les filles (en même temps, quand mon beau-frère, tailleur de pierres, s’est retrouvé toute une année, il y a 25 ans, à devoir déplacer les pierres de sa collègue parce qu’elle n’avait pas la force, je peux entendre son point de vue 😉 ) et des trucs débils comme « le rose c’est pour les filles »…
    Vive les maths, vive les filles !

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  5. nounoursptml dit :

    J’arrive depuis chez Ma 😉
    Ma 3ème qui est une pure matheuse comme l’un de ses frères (j’ai 4 matheux, mais 2 sont plus artistes) ne savait pas quoi faire comme études. Je lui ai suggéré de regarder du côté de ce qu’elle aime le plus : les maths, elle a donc choisi une école d’ingénieurs où elle pourra se spécialiser en maths, et effectivement, les filles ne sont qu’un tiers, elle vient de commencer… Personnellement, je n’ai jamais entendu de discours opposant maths/filles, pas parmi mes collègues (j’enseigne en primaire), ni de la part des profs de nos enfants (bon, le lycée fréquenté l’était à majorité par les filles, à mon époque, il était encore presque qu’un lycée de filles…) et parmi les discours des gens que je fréquente (parents, amis…), je ne l’ai jamais entendu non plus, alors que j’entends que certains métiers physiques ne sont pas pour les filles (en même temps, quand mon beau-frère, tailleur de pierres, s’est retrouvé toute une année, il y a 25 ans, à devoir déplacer les pierres de sa collègue parce qu’elle n’avait pas la force, je peux entendre son point de vue 😉 ) et des trucs débils comme « le rose c’est pour les filles »…
    Vive les maths, vive les filles !

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  6. teatimedelicatessen dit :

    Comme je comprends ta colère ! C’est tellement triste de voir que les mentalités ont si peu évolué et que les préjugés sexistes de tous ordres ont la vie si dure.
    En ce qui me concerne, j’ai eu une expérience un peu différente : j’étais plutôt littéraire dans mes goûts et mes aspirations, mais j’avais de bons résultats en maths, du coup, je me souviens de la tête ahurie de mon prof de maths de seconde, qui ne comprenait pas que je choisisse de faire une 1ere littéraire (la voie de garage en ce temps là et sûrement maintenant encore) alors que je pouvais largement plus que d’autres dans ma classe être dirigée vers le Graal que représentait la filière S… C’est terrible aussi ce monopole des chiffres sur les lettres dans l’évaluation de tes compétences à devenir quelqu’un ou faire quelque chose de ta vie plus tard.

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    • lanabc dit :

      Pareil pour moi et j’ai tenu bon je voulais faire L et les profs m’avaient même prédit que je n’aurais pas mon bac en L mais moi je voulais être instit et je suis plus littéraire, j’ai fait histoire après et j’ai adoré. En étant instit je me rends compte que je suis bien plus littéraire que matheuse mais je trouve ça absurde de classer les élèves. Chacun ses points positifs et c’est plus complexe que ça

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    • pomdepin dit :

      J’aurais nettement préféré faire littéraire, j’ai même passé latin en langue au bac C, mais comme toi, j’ai été poussée vers les maths. Par contre, je n’ai pas su dire non.

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  7. Claire dit :

    Bah de toutes façons les études des filles c’est pour le fun et la culture générale non? Tant qu’elles savent tenir une maison… 😀
    Ma fille, en fin de primaire, est aussi bien plus motivée par les maths et sciences en général. Pour l’instant, rien à signaler, mais je pense qu’il ne faut rien lâcher, la société étant encore pas mal conditionnée…
    Pour ma part, 20% de fille en école d’ingé (au moyen âge aussi, on est d’accord), c’est quand même pas logique!

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    • pomdepin dit :

      J’ai fait prépa après, dans un autre lycée qui avait prepa HEC et math spé . On avait tous le même bac et pourtant, on était 18 filles sur 30 en HEC (aucune idée dans l’autre classe) et il n’y avait que 7 filles pour deux classes de math spé…

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      • Cecile dit :

        Pour ma part, j’ai fait un bac B (aujourd’hui on dirait ES) parce que je refusais d’être orientée en S après la seconde, au grand désarroi de mes profs qui en 1986, ne pouvaient pas concevoir qu’on refuse d’aller en S si on était tête de classe en fin de seconde … J’ai tenu bon (avec le soutien de mes parents), car je n’avais aucune envie de faire des maths et des sciences à gogo pendant mes deux dernières années de lycée. Par contre je n’ai pas eu le courage de faire L, car c’était vraiment considéré comme une filière poubelle à cette époque.
        Ceci dit, après mon bac B, j’ai fait une année de prépa HEC à Nice puis une école de commerce à Strasbourg. Sans avoir aucune goût pour ce genre d’études ! Aujourd’hui je dis et répète à mes enfants : « faites ce que vous aimez ! »

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      • pomdepin dit :

        A la fin de première S, j’ai demandé à partir en A (c’est L maintenant je crois), les profs m’ont ri au nez et on m’a mis en C…

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  8. Agdel dit :

    Je conforme : ma fille est en L et il y a 80% de filles.
    Mais il y a plus pervers encore : les filles bonnes en maths, on les oriente vers la médecine (grande majorité de filles à présent), la biologie ou la chimie, voire les écoles d’ingénieurs (qui sont en perte d’effectifs inquiétante) et les garçons vers… les écoles de commerce et la finance.
    Et le nombre de filles brillantes en classe prépa qui choisissent des concours des écoles les moins prestigieuses, parce qu’elles ont complètement intégré le fait « qu’elles seront de toute façon moins capables que les garçons », c’est effarant !

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  9. lanabc dit :

    Je pense que si il y a moins de filles dans les hautes études scientifiques c’est en parti parce qu’elles ressentent le poids de la société et qu’il faut un sacré caractère pour aller dans une filière où il n’y aura que quelques filles. Je crois que c’est pire dans les filières technologiques, très peu de filles en IUT.
    Par contre en tant qu’instit, quand on parle de l’égalité. Je dis bien que les filles peuvent autant que les garçons et les clichés ont la vie dure. A 8 ans certains pensent que la cuisine c’est pour maman. Par contre, je trouve que ça évolue car quand un élève dit ça, beaucoup réponde que non.

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  10. Cécile dit :

    Je confirme, mon fils a fait une terminale L, il n’y avait que 2 garçons sur 20 élèves, il est en 2e année de prépa littéraire, ils ne sont qu’une poignée de gars … Ma fille actuellement en terminale L aussi est dans une classe de 11 élèves, dont 2 garçons …
    Le sexisme est à double tranchant : quand tu es garçon et que tu fais L, tu passes pour un gay …
    C’est triste non ?

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  11. celine49 dit :

    Tiens j’aurais 10% dans la vie professionnelle parce que c’est ce que je vis à mon boulot.
    Ayant fait des études scientifiques poussées qui ont découlé sur des métiers techniques tous les deux, on a deux filles naturellement douées en math… et les mêmes réflexions de papas de garçons à la sortie de l’école.
    A quoi je réponds tranquillement qu’elles pourront être ingénieurs comme maman (on dit ingénieurES ? Bon en tout cas indubitablement ingénieuses !!) et en règle générale ça jette un froid.
    Le problème si je peux me permettre d’être politiquement incorrecte, ce n’est pas qu’une petite fille soit bonne en maths, c’est qu’elle soit meilleure que les garçons 😋
    Bisous et tous mes vœux de carrière scientifique à ta fille si c’est ce qui l’éclate plus tard !!!

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  12. carrie4myself dit :

    J’ai fait D car j’etais nulle en geometrie dans l’espace! Et j’aieu mon bac grace au sport et a l’anglais LOL
    Sinon jamaseu ce genre de comportement, commentaire. Au travail il y avait autant de femmes que d’hommes, de mon age, voirun peu lu sjeunes.
    Mais je me demande si ca ne rechange pas avec des commentaires tel que tu entends dans les « petites » ecoles.
    Et je suis tres tres decue du manque de confiance de mes eleves qui ne veulent pas faire d’etudes longue scar soit diaant difficiles 😦
    J’ai 6 eleves de Terminale (S surtout, ES, STMG) et 5 sont des filles qui se debrouillent bien en Maths et a aucun moment on s’est dit: waouhh t’es une fille et tu fais des maths!!!! Quelle idee!!!
    J’espere juste que tes filles s’épanouiront dans le domaine qu’elles choisissent 😉

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  13. J’ai récemment entendu parler de l’effet Pygmalion, apparemment quand on est enseignant et qu’on pense que les filles ne sont pas fortes en maths la classe va naturellement intégrer cette pensé et les filles vont se tourner vers la lecture. Finalement, je suis persuadée que c’est ça qui arrive dans nos écoles. Pour se protéger, la seule chose est que l’enfant ait assez confiance et estime de lui pour garder sa passion. Il faut encourage, la valoriser et toujours souligner ses forces et qualités. Notre société n’a toujours pas compris qu’il ne faut pas améliorer ses faiblesse mais améliorer nos forces pour être encore meilleur et avoir la vie dont on rêve! Merci pour ce partage.

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