What I have learnt 


Nothing. Ahah, réponse facile. Je reprends. Ce que j’ai appris, c’est un défi liste de Zenopia. Voilà ce qu’elle dit:  » je vous propose de choisir une activité que vous pratiquez régulièrement ou que vous avez pratiquée et qui vous a appris des choses sur vous et/ou les autres. Ces choses peuvent être positives ou négatives mais elles vous ont permis d’avancer, de mieux comprendre votre fonctionnement ou, simplement, de découvrir quelque chose que vous ignoriez jusqu’alors. L’activité choisie peut être un loisir mais ce n’est pas obligatoire.  » Bon. C’est là que je me rends compte que je n’ai aucune activité, aucun loisir. C’est pas malin. Je sens que ça va me contrarier. On se calme, on réfléchit, on va trouver… J’ai forcément fait un truc intéressant à un moment ou à un autre…rhaaa, non mais qu’est-ce que j’ai fait dans ma vie, à part pondre des gosses? Je dois bien avoir un loisir quand même! Je dessine un peu. On s’en fiche. Je cuisine…ben oui, il faut nourrir ma tribu, ça n’a aucun intérêt. Je restaure parfois des vieilleries, je collectionne les vaches…c’est nul tout ça. Et donc je suis assez limitée aussi. Parce que comme activité qui m’a appris beaucoup, il y a une qui est évidente et que je pratique assidûment. Le blog. J’ai fini par y arriver. Alors donc, qu’est-ce qu’écrire un blog m’a appris, à part le fait que je suis un peu lente à la détente parfois? 


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– que  je suis vraiment nulle en geekeries, mais je m’améliore, à ma grande surprise. Enfin, j’arrive à me dépatouiller à peu près de WordPress, et à faire ce que je veux avec (ça ne va pas chercher loin non plus). Je ne demande plus de l’aide à Marichéri toutes les trentes secondes,  maintenant, ça roule (si avec ça, l’iPad ne me plante pas dans les 5 minutes, j’aurais de la chance).

-que je suis encore plus nulle en orthographe, ce que je savais déjà mais ça s’est confirmé. Le pire, c’est que je vois très bien les fautes des autres. Je connais les règles de grammaire et d’orthographe sur le bout des doigts même de sombres exceptions alambiquées qu’on n’enseigne plus depuis des siècles (le littré est mon ami)… mais j’écris trop vite, aussi vite que je parle et je suis incapable de me relire. J’essaie mais je ne vois pas les mots, juste les idées. Ça aurait pu m’apprendre à faire attention, mais faut pas pousser non plus. Bref, j’ai appris que je préfère être spontanée que correcte. Je ne m’y attendais pas forcément. 

– pour aller plus loin, j’ai appris que je suis beaucoup moins coincée que je ne le croyais. Que j’arrive à mettre des mots sur beaucoup de choses et que je n’ai plus peur de les exprimer en public (non parce qu’ en privé je n’ai jamais hésité à m’exprimer. Beaucoup. Demandez à Marichéri)…enfin virtuellement. Je n’en suis pas encore à me lâcher IRL, mais je progresse. 

-j’ai appris que j’étais plus persévérante que je ne le pensais, plus resiliente aussi. Ou plus têtue, c’est une question de point de vue. J’apprends à encaisser les critiques et à relativiser. Un commentaire méchant, une remarque assassine, quelqu’un qui n’a rien compris, qui n’est pas content? Oui, ben, c’est leur problème, je ne vais pas m’arrêter pour si peu ni perdre mon temps à me lamenter. Et don’t feed the troll. Ahaha. Et ça rejaillir IRL.

– j’ai appris que je peux laisser libre court à mes délires bizarres, mes élucubations fumeuses et mes comparaisons animalières sans passer pour une folle furieuse. C’est extrêmement rassurant. Du coup je me lache et ça fait du bien. Ma sœur m’a dit un jour qu’il faudrait compiler mes expressions débiles sorties toutes seules de mon pauvre cerveau tordu dans un lexique, pour que les gens normaux puissent me comprendre. Et bien, j’ai  appris en bloguant que je ne rentre peut être pas exactement dans les bonnes cases mais que je n’ai pas besoin de faire semblant pour être compréhensible. (Je précise aussi que me sœur est très gentille, mais on est vraiment différente et on se disputait beaucoup petites).

-j’apprends encore que j’ai des choses à dire (enfin oui, je le savais déjà, je suis très bavarde) et qu’elles ne sont pas totalement inintéressantes…ça fait assez prétentieux…je voulais dire que j’apprends à avoir confiance en moi et en mes idées. Si ça continue, je vais même finir par avoir le courage de me lancer dans un autre projet. Je tourne autour depuis 3 ans, par peur de ne pas y arriver. 

-j’apprends enfin que tout ça n’est pas très important. Que ce n’est pas la peine de me prendre au serieux comme ça. Que même  une grande stressée et pessimiste comme moi peut trouver un côté comique à beaucoup de choses. Qu’il  y a presque toujours matière à rire et qu’il vaut mieux finir sur une pirouette. Youpidoo! 

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14 commentaires pour What I have learnt 

  1. carrie4myself dit :

    Tu t’en tires tres bien. L’écriture est une vraie thérapie.
    Avec mon frère on pensait écrire un dico, tant on inventait des mots pour le plus grand desespoir de mes parents qui désiraient un français correct! Et apres je suis venue en Gb…. mon cas est devenu désespéré LOL

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  2. juneandcie dit :

    Moi j’trouve que c’est formidable d’apprendre encore des tas de trucs comme ça. Déjà, sans ça, à quoi servirait la vie ? Ensuite c’est une preuve d’humilité. Enfin je n’ai pas les yeux qui saignent en lisant tes articles donc ton orthographe va bien. Pour terminer tu me fais rire et j’adore ton style, continue de te lâcher. 😉

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  3. C’est chouette de pouvoir se rendre compte qu’on peut être soi, juste soi.. et que c’est déjà énorme 🙂

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  4. zenopia dit :

    Tu as aussi appris que certaines catégories de personnes loufoques n’avaient pas du tout d’humour… si, si 🙂 🙂 🙂 (Pardon ^^)

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  5. Gallois jean-Bernard dit :

    Ton blog est une fenêtre formidablement ouverte sur toute l’Angleterre, sa vie, son oeuvre (et aussi un peu sur toi, pas mal même, ce qui le rends d’autant plus intéressant). Merci de l’écrire, c’est un grand plaisir de le lire.

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